4 janvier 2009
"DEL PARO AL CACEROLAZO, TODOS SOMOS CAMPESINOS". Cycle de projections-débats. Mardis 19 et 26 nov., samedi 14 dec. 2013
Les collectifs Le Chien qui aboie", "Teje" et "Pico Y Pala" s'associent pour présenter un cycle de projections-débats sur les mobilisations paysannes et urbaines pour le droit à la semence et contre les traités de libre-échange en Colombie.
9.70 de Victoria Solano / 43 mn VOSTF
OVEJAS TOREADAS de Balaclava y Tropico Media Films / 8 mn VOSTF
ARDE LA CAPITAL de Kinorama / 8 mn VOSTF
OVEJAS TOREADAS de Balaclava y Tropico Media Films / 8 mn VOSTF
ARDE LA CAPITAL de Kinorama / 8 mn VOSTF
Le 19 août 2013, de nombreux secteurs agricoles colombiens entament une grève de durée indéterminée pour protester contre l'impact désastreux du Traité de Libre-Échange avec les États-Unis, en vigueur depuis mai 2012. Fait rare dans l'histoire colombienne, les mobilisations rassemblent au-delà des clivages politiques traditionnels.
Dans les manifestations, se côtoient des organisations autochtones, des afro-colombiens, des paysans et des petits, moyens et grands producteurs agricoles. Rapidement, les secteurs des transports, de l'éducation et de la santé rejoignent le mouvement. Car, la grève nationale « agraire et populaire » est une fronde contre les politiques néo-libérales du gouvernement colombien et contre le saccage de l'économie nationale.
S'y retrouvent des tendances et des mouvements politiques qui avaient plutôt l'habitude de s'éviter ou de s'affronter que de travailler ensemble.
Dans les manifestations, se côtoient des organisations autochtones, des afro-colombiens, des paysans et des petits, moyens et grands producteurs agricoles. Rapidement, les secteurs des transports, de l'éducation et de la santé rejoignent le mouvement. Car, la grève nationale « agraire et populaire » est une fronde contre les politiques néo-libérales du gouvernement colombien et contre le saccage de l'économie nationale.
S'y retrouvent des tendances et des mouvements politiques qui avaient plutôt l'habitude de s'éviter ou de s'affronter que de travailler ensemble.
Désemparé, le gouvernement du Président Santos commence par nier l'existence de la grève avant de réprimer violemment les manifestations. En l'espace de quelques semaines, 12 manifestants sont tués et plus de 800 autres blessés. Comble de l'hypocrisie pour un gouvernement qui se présente comme celui des droits de l'Homme et qui, assis aux tables de négociations de La Havane, dit admettre les causes sociales du conflit armé et prétend reconnaître le droit à la dissidence politique et à la grève générale.
**Entrée libre dans la limite des places disponibles**
MARDI 19 NOVEMBRE - 19H / MAISON DE L'AMERIQUE LATINE
217 blvd Saint Germain, 75007
Metro : Solférino
Invité : Laurent Pinatel, Confédération Paysanne
MARDI 26 NOVEMBRE - 20H / CAFE DE PARIS158 Rue Oberkampf, 75011
Metro : Ménilmontant
SAMEDI 14 DECEMBRE - 20H / DILENGO
85 rue Molière - Ivry, 94200
Metro: Mairie d'Ivry
** Suivie d'un repas à prix libre et en musique!
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