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pico y pala
8 janvier 2009

Projection - débat sur deux soirées

Sans titre2Colombie : la Lucha por la Tierra

 Jeudi 10/01 à 20h30
Cinéma Action Christine
(4 rue Christine, métro Odéon) - 4 / 3,5 euros TR
La lucha por la tierra (Juan Mejía Botero - Colombie 2012- 90')
Débat avec les producteurs
du film

Samedi 12/01 à 18h30 PRECISES !
LES ABATTOIRS
5, allée des Abattoirs (à 2 min du RER Pontoise, voir le plan)
Et pour être ponctuel-les :
horaires_trains_bus_parispontoise
+ Un poco de maíz y de razón en mis manos (Gabriel Guevara - Colombie 1991-30')
La lucha por la tierra (Juan Mejía Botero - Colombie 2012- 90')
Débat avec les producteurs du film et les collectifs Debatiendo, Tejé Paris.
Concert de cumbia à 22h

Voir le trailer de La lucha por la tierra

Depuis plus de cinquante, le conflit armé a mis sur les routes de Colombie plusieurs millions de personnes. Les affrontements entre l'armée, la guérilla, les paramilitaires, les narcotrafiquants et les bandes criminelles provoquent un déchaînement de violence et d'exactions qui poussent les survivants hors de chez eux, vers les villes et les terres non-colonisées du pays. Souvent même, l'objectif pour les belligérants est clairement d'exproprier ces gens dont la présence entrave le bon développement de leurs projets économiques.

À l'heure où le gouvernement colombien parle de « rendre les terres aux victimes du conflit » il importe de bien comprendre que ces déplacements de population ne sont pas l'effet malencontreux d'une guerre fratricide mais qu'ils sont au coeur même du conflit. Des régions sont vidées et d'autres colonisées. Ceux choisissent de tenter leur chance dans les zones encore peu habitées du pays contribuent à leur défrichement et à leur mise en usage. La palme africaine, la canne à sucre, le café et la coca n'existeraient pas sans le conflit armé qui « libère » des terres cultivables et de la main d'oeuvre peu chère, malléable, déracinée.

Le territoire colombien est clairement restructuré par la violence. Les victimes sont alors doublement touchées, à court et à long terme. À court terme, elles sont dépossédées de leurs biens, de leurs famille, de leur lieu de vie, de leur culture. À long terme (et à supposer que quiconque puisse véritablement se reconstruire après avoir vécu un tel traumatisme), les survivants doivent retrouver une place dans un pays où la propriété terrienne est extrêmement concentrée et dont le gouvernement a pour objectif premier de rassurer les investisseurs étrangers.

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